dimanche 3 juin 2007

TURAK !


A remercier:
- le centre culturel français de Turin pour son rôle d'informateur. Si il ne brille pas par son activité mirifique ; si à peine un pied dedans on sent qu'il y a de la tension à en revendre (confirmé par les employés et stagiaires), au moins, le relais informatif a marché cette fois-ci.
-le festival de théâtre européen qui a du flair
- Cultures-France ,ex AFAA, qui au moins fait tourner les spectacles que je loupe sur le sol national
- Mélodie qui nous a parlé et reparlé de Turak cette année et a su susciter le désir de voir

Pourquoi ? pour avoir réuni les conditions qui m'ont conduite à la Cavalerizza Reale jeudi soir pour voir Depuis hier - 4 voisins, de la Cie Turak (Michel Laubu).
(je conseille absolument une visite sur le site très animé de la compagnie à partir du lien ci-dessus)


Giovedi sera, informata dal Centre Culturel Francais, sono andata al festival di teatro europeo per vedere Depuis hier, 4 voisins della compagnia Turak (Michel Laubu). Sfortunatamente, la mia amica Sabrina che doveva venire con me è rimasta a casa, super malatta. Incredibilmente, il mio ingegnere di coinquillino ha accettato l'offerta di ricuperare il suo biglietto ed è venuto in questa trappola (anche perche sono rimasta molto vaga quanto allo tipo di "spettacolo di burattini" che gli proponevo).

Les personnages, les 4 "voisins", évoluent dans un décor de tente-du-désert-syrien-cabane indonésienne-bistrot-franchouille-masure-russe avec des violons qui jouent tout seul, magiquement, un toit de pluie musical, une serveuse de thé, et un tas de bric a brac magique. Les êtres manipulés par Michel Laubu parcourent la terre, essaient de voir ce que ça peut signifier, être sur terre, et puis être tout court, en rencontrant les autres et puis soi aussi: comment ça fait peur, comment ça fait palpiter le coeur, comment ça fait traverser les mers et puis poser les pieds sur terre, en n'oubliant pas d'y laisser sa marque. Tout ça en cherchant cette mysterieuse Vicenzi , VI-I -Cen-Zi.

Ca fait 20 ans que Michel Laubu fait du théâtre d'objet et de marionettes dans la région Rhône Alpes mais évidemment je ne conaissais pas jusqu'à ce que Mélodie nous parle de sa résidence en Indonésie quand elle était stagiaire au centre culturel de Djakarta. Avec Depuis hier, il réalise ce qu'on fait quand on a 5 ans et qu'on ramasse des trucs et des machins par terre, qu'on y met une plume, un bout de tissu, et hop ! on aurait dit que c'était un oiseau, ou un bateau, et puis qu'on marie la salamandre et la coccinelle qu'on a capturés sur le chemin. Sauf que là, c'est presque vrai, et puis il ya ces super mécanismes musicaux et autres,et toujours une surprise derriere le tas de ferraille. E' da 20 anni che Michel Laubu fa del teatro di oggetto e spettacoli di marionette, ed è installato nella mia regione con la sua compagnia (di cui vi raccomando assolutamente il sito linkato ). Ma io ne ho sentito parlare solo quest'anno da una mia amica, e ho pure mancato lo spettacolo di Turak presentato a Lione in dicembre. Meno male che ci sono le strutture italiani per farmi ricuperare i film, libri e spettacoli francesi che manco in Francia :). Lo spettacolo che ho visto tratta del proprio passaggio sulla terra, come ci si rivela agli altri e a se stesso, con stupore, meraviglia, paura, scontrandosi, amandosi, venendo sollevati o schiacciati, e provando -sempre- di lasciare il proprio segno su questa terra. Ma il più bello di questo è l'universo di Turak, fatto di tanti aggeggi, materiali abbandonati che diventono uccelli, nave, aerei supersonici. Michel Laubu riesce a fare le magie che imaginiamo da piccoli quando raccogliamo 3 chiodi arrugginiti, una lattina, 2 piume e che li facciamo diventare un 'uccello che parte sui mari lontani alla ricerca della principessa. Lui lo realizza. E ci aggiunge pure dei meccanismi fantastici che fanno si che sul palco ci sono dei violini che suonano da soli e un tetto che fa della pioggia musicale.


Alors ce spectacle évidemment c'est un ravissement. Universel évidemment puisque les marionnettes de Turak parlent leur propre langage, compréhensible par les italiens, les francais, les allemands et autres présents ce soir-là. Même mon colloc, tout étudiant ingénieur informaticien qu'il est et que j'avais entraîné dans cette galère (en lui refilant le billet de ma copine Sabrina clouée à son lit ce soir là sans trop lui dire ce que c'était) semble avoir apprécié. Fort le Turak, très fort !

1 commentaire:

Mélo a dit…

Turak, je t'aimeeeeeeeee!!!