samedi 9 juin 2007

Sacra di San Michele

Post avec une semaine de décalage ou presque.

Après les montagnes véronaises, on a commencé à faire connaissance avec les montagnes turinoises dimanche dernier.
Et quoi de plus naturel que de commencer par le monte Pirchiriano qui forme la cluse de San Michele ?


Sur l'antique Via Francigena, aujourd'hui autoroute + route nationale + voie ferrée, le visiteur qui arrive à Turin depuis l'autre côté des Alpes est mis en alerte par ce dernier rempart naturel entre la vallée de Suse et la ville. Au sommet (936 m exactement), se dresse, gardienne de la capitale Piémontaise, l'abbaye fortifiée de San Michele.
Les premières traces de construction datent du X° siècle mais les historiens n'excluent pas que les Lombards aient déjà édifié quelque chose sur le site auparavant. En tous cas, pour monter le matériel de construction tout là haut, nos ancêtres-les-Lombards et ceux qui les ont suivis ont dû galérer, de même que les bêtes de somme qui les accompagnaient. N'empêche que comme ça, un sentier s'est créé à travers les bois qui montent de Chiusa San Michele au sommet de la montagne, et c'est celui-ci qu'on a emprunté.

Sur la carte c'est le tracé plein de gauche. Il y a 600 m de dénivellé du village de Chiusa au sommet. Une montée continue mais régulière à travers les bois, sur un sentier avec des pierres. Manque de pot un peu pour nous, il avait plu des trombes la veille et dans la nuit sûrement, du coup les pierres étaient glissantes à souhait. Mais comme ça on n'a vu presque aucun autre randonneur.En revanche on a pu saluer une demoiselle salamandre fort élégante.
l'animal fétiche des Tre Allegri Ragazzi Morti

Sherpa Matteo.

Après 1h30 de montée on arrive à quelque chose de sympa. Sous le soleil qui a pointé le bout de son nez, l'abbaye, imposante mais pas seulement austère nous attend. Des cars de pélerins venus par la route -bande de tricheurs- en ce dimanche matin aussi.
D'ailleurs c'est midi, heure d'une messe, donc on n'entrera pas dans l'abbaye avec eux ni en payant les 3€ pour voir les fortifications. En revanche on se mangera notre pique nique tranquillou sur l'herbe bien verte en jouissant du panorama sur Turin et la Val Susa.
La vallée de Suse. Le premier village en bas c'est l'endroit duquel on est partis.

la vallée de la Dora ou de la Stura je sais pas en tous cas c'est le début de Turin

Enfin tranquillous jusqu'au retour du groupe (familles) de pélerins qui s'interpellent en hurlant pour venir manger, fumer leurs cigarettes (en jetant les mégots dans l'herbe) et piailler juste sous notre nez alors qu'on avait commencé un bon petit somme.

Ca voulait dire qu'on devait redescendre, avec les bâtons pour ne pas glisser, jusqu'à Chiusa, puis à Rivoli pour un arrêt "glace du dimanche" chez un gelataio dont les produits valent l'attente sur le trottoir devant le magasin.

C'est peut-être la dernière fois que je pourrai faire une balade comme ça avant de partir de Turin. J'ai commencé hier à travailler dans un bar de 19h à 3h les vendredi et samedi alors je crois que le lever à 8h le dimanche matin pour aller crapahuter ça va être plus difficile. M'enfin, chi lo sa, je vais peut-être développer une résistance à la fatigue hors norme.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Est-ce que tu as l'intention de relever le fameux défi familial Garel d'avoir des "jarrets d'acier" grâce aux balades en montagne ...
En tout cas, ce reportage est bien joli et bien documenté ! Bravo la miss ...
Moi, aujourd'hui je suis monté tout en haut de ... l'escabeau de Barbarel pour faire la cueillette des cerises de TON cerisier ... Hum, super bonnes ... et pour la première fois, j'ai pu remplir un (petit) panier .
Photo cerises à venir ...
Papa

Anonyme a dit…

ehi che bello quello sherpa